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Le soutien des amis et de la famille est la meilleure protection en prévention du suicide. La majorité des personnes suicidaires réussissent à traverser la crise avec l’aide de leurs proches.

Vous désirez aider un proche, mais vous avez des craintes? C’est normal! Le Passeport pour la vie contient des éléments essentiels pour vous soutenir dans l’accompagnement d’un proche suicidaire. Cependant, il est possible que les renseignements que vous y trouverez ne soient pas suffisants. N’hésitez pas à joindre le centre de prévention du suicide de votre région pour obtenir du soutien.

Tous les centres de prévention du suicide du Québec ont une ligne téléphonique locale d’intervention et plusieurs d’entre eux sont également mandataires de la ligne provinciale d’intervention en prévention du suicide, le 1 866 APPELLE, accessible 24/7. Pour joindre directement le centre de prévention du suicide de votre région ou pour prendre connaissance des services qu’il offre à sa communauté, consulter le www.rcpsq.org/bottin.

Il est possible de se procurer un exemplaire papier du Passeport pour la vie en joignant le Centre de prévention du suicide de Lanaudière.

Pourquoi le lui demander?

C’est la façon la plus efficace de savoir si elle y pense.

Comment aborder le sujet?

Poser la question de manière directe pourrait vous aider à obtenir une réponse claire.  Vous pourriez dire, par exemple :

« J’ai remarqué que tu vas moins bien depuis un bout de temps et ça m’inquiète.
Est-ce que tu penses au suicide? »

Si la réponse est oui, il est essentiel de vérifier si la personne a un scénario, en lui posant ces questions :

  • « Quel moyen as-tu pensé utiliser? »
  • « À quel endroit tu le ferais? »
  • « À quel moment tu le ferais? »

Si la personne sait quand et comment elle veut se suicider, évitez de la laisser seule et faites en sorte qu’elle ne puisse pas accéder au moyen choisi.

Par exemple :

  • Demandez l’aide du pharmacien pour limiter l’accès aux médicaments ;
  • Installez un verrou de pontet sur les armes à feu, afin de les rendre temporairement inutilisables. Si vous avez des questions par rapport aux armes, joignez une représentant du Programme canadien des armes à feu, au 1 800 731-4000.

Vous avez de la difficulté à agir?

Cherchez, parmi les membres de votre entourage, quelqu’un pour vous soutenir.

Pourquoi le faire?

Il est possible que cette personne pense qu’elle ne vaut rien ou qu’elle est un fardeau pour ses proches. Lui démontrer combien elle est importante pour vous et pour les autres personnes qui lui sont chères (ses enfants, par exemple) peut l’aider à changer sa vision d’elle-même et l’encourager à persévérer.

Comment y arriver?

Par de petites attentions, des gestes simples et en lui disant ce que vous appréciez d’elle.

Ce que vous pourriez dire :

  • « Je veux que tu restes en vie. »
  • « J’aime passer du temps avec toi. »
  • « Je suis là pour toi. »
  • « Je m’inquièterais moins si tu me disais comment tu vas et si tu me demandais de l’aide. »

Pourquoi aborder ce sujet?

La personne suicidaire ne sait plus pourquoi ni pour qui elle devrait rester en vie.

Comment s’y prendre?

En lui demandant quelles sont ses qualités (la patience, la persévérance, l’honnêteté, etc.), ses valeurs (le travail, la famille, etc.) et ses raisons de vivre (ses enfants, ses animaux, son travail, ses projets, etc.). Celles-ci peuvent vous surprendre, mais il ne faut pas les banaliser.

Ce que vous pourriez dire :

  • « Qu’est-ce qui te fait du bien lorsque tu es avec tes enfants? »
  • « Parle-moi d’une de tes passions. »

Il est possible que la personne affirme n’avoir aucune raison de vivre. Contactez le Centre de prévention du suicide de Lanaudière ou celui de votre région pour obtenir du soutien, en composant le 1 866 APPELLE (1 866 277-3553).

Pourquoi mettre ses limites?

Cela vous aidera à soutenir la personne tout au long de la période où elle en a besoin.

Comment établir des conditions gagnantes?

  • Déterminez jusqu’où vous pouvez apporter votre aide à la personne et respectez ces limites ;
  • Accordez-vous des moments de repos où vous pourrez penser à autre chose ;
  • Cherchez le soutien de votre entourage.

Ce que vous pourriez dire :

  • « Je peux prendre _____ appels par jour, entre _____ heure et _____ heure. »
  • « Lorsque je ne suis pas disponible, qui peux-tu contacter? » Il pourrait s’agir d’un ami ou du 1 866 APPELLE (1 866 277-3553).

Pourquoi privilégier cette ressource?

Le 1 866 APPELLE (1 866 277-3553) est le numéro de la ligne provinciale en prévention du suicide. Les appels faits à ce numéro sont automatiquement dirigés vers le service d’intervention téléphonique 24/7 de la région d’où ils proviennent. Le Centre de prévention du suicide de Lanaudière a le mandat de répondre aux appels faits à cette ligne pour sa région. Les intervenants qui y répondent sont spécialisés en prévention du suicide.

Comment se déroule généralement ce type d’appel?

L’intervenant recueillera des informations sur votre proche, pour :

Pourquoi faire appel aux services d’urgence?

Il se peut que ce soit la meilleure option pour assurer la sécurité de la personne suicidaire.

Quelques interrogations et inquiétudes que vous pourriez avoir avant d’appeler?

  • Suis-je rendu là?
  • Est-ce la seule chose à faire?
  • La personne suicidaire sera-t-elle fâchée?

Restez calme et prenez le temps de bien expliquer tout ce que vous savez de la situation à la personne préposée aux communications. 

Si vous n’osez pas appeler directement le 911, contactez le 1 866 APPELLE (1 866 277-3553). L’intervenant répondra à vos interrogations et vous accompagnera dans la démarche. 

Pourquoi demeurer vigilant?

La personne pourrait être fragile un certain temps après une tentative de suicide.

Que faire?

  • Lui demander ce qu’elle souhaite comme aide.
  • Établir avec elle un plan pour l’aider à assurer sa sécurité jusqu’à ce qu’elle aille mieux ou encore si les idées suicidaires revenaient.

Ce que vous pourriez lui dire

  • « Penses-tu encore au suicide? »
  • « Je souhaite t’aider, qu’aimerais-tu que je fasse pour toi? »

Maintenant que vous avez lu le Passeport pour la vie, nous vous invitons à prendre connaissance du plan d’action suivant pour voir où vous en êtes. Il vous guidera dans le soutien à donner à votre proche.

N’hésitez pas à contacter le 1 866 APPELLE pour du soutien immédiat.

1. J’ai demandé à la personne : « Est-ce que tu penses au suicide ? »

Oui    Non

2. Je lui ai dit : « Tu es important(e) pour moi et je veux que tu restes en vie. »

Oui    Non

3. Je lui ai parlé de ses raisons de vivre.​

Oui    Non

4. Je lui ai dit ce que je suis prêt(e) à faire pour l’aider​.

Oui    Non

5. J’ai appelé le 1 866 APPELLE pour savoir si la personne est en danger ou pour obtenir du soutien.​

Oui    Non

6. Je sais quand téléphoner au 911 pour assurer la sécurité.​

Oui    Non

7. Je sais comment agir avec la personne après une tentative de suicide.​

Oui    Non

CONTACTER LE CENTRE DE PRÉVENTION DU SUICIDE DE LANAUDIÈRE

logo-CPSL

Ligne d’intervention 24/7
1 866 APPELLE (1 866 277-3553)

Adresse : C. P. 39 Joliette (Québec) J6E 3Z3

Pour connaître les coordonnées des différents centres de prévention du suicide du Québec, consulter le www.rcpsq.org/bottin

Il est normal de ne pas toujours savoir comment agir, les centres de prévention du suicide offrent des services de soutien à l’entourage de la personne qui a fait une tentative de suicide.

Pour obtenir de l’aide immédiate, joignez le centre de prévention du suicide de votre région au 1 866 APPELLE (1 866 277-3553). 

Certains centres de prévention du suicide ne sont pas mandataires de cette ligne. Consultez le bottin des ressources du Regroupement des centres de prévention du suicide du Québec pour joindre directement celui de votre région.

Les raisons de vivre sont des enjeux importants pour prévenir le suicide. Souvent, les personnes suicidaires ne voient plus pourquoi elles devraient continuer à vivre. Avec de l’aide, elles peuvent doucement se reconnecter à ce qui les tient en vie.

Disponible en tout temps, le 1 866 APPELLE s’adresse aux personnes suicidaires de tous âges, à leur entourage, aux personnes endeuillées par suicide et aux intervenants qui sont confrontés à la problématique. N’hésitez pas à transmettre ce numéro à la personne suicidaire en lui mentionnant qu’elle peut appeler en tout temps.

Certains centres de prévention du suicide ne sont pas mandataires de cette ligne. Vous trouverez facilement les coordonnées du centre de prévention du suicide de votre région en consultant le bottin des ressources du Regroupement des centres de prévention du suicide du Québec et pourrez le contacter pour connaître les services offerts sur votre territoire. Certaines des ressources présentes dans ce bottin ont un service d’hébergement de crise. Les CLSC et les hôpitaux offrent des services d’urgence. 

Vous pourriez aussi dire :

  • « Je pourrai t’aider samedi matin à faire des démarches pour rencontrer un psychologue. »
  • « En début de journée, mardi, je serai disponible pour t’aider à faire des appels ou des repas. »

Certaines personnes semblent fermées à recevoir de l’aide alors qu’elles ont seulement besoin d’être accompagnées dans leur demande d’aide. Pour éviter de vous épuiser, agissez avec la personne suicidaire et non à sa place.

Accompagner une personne qui pense au suicide peut être difficile. Évitez de rester seul. Vous faites partie d’un filet de sécurité important qui, comme tout autre filet, a besoin de plusieurs mailles pour être solide.

Prenez le temps de vous poser cette question : « Quels seront les indices montrant que je vis de la détresse face à la situation et qu’il est temps que je prenne une pause ? »

Remarquez les moments où vous vous surprenez à ne pas penser à la situation et reproduisez-les le plus souvent possible. Maintenez vos activités et vos passe-temps.

Déterminez les plages horaires que vous réservez à la personne. Planifier des périodes précises pendant lesquelles vous aiderez la personne vous permettra de prendre des pauses de la situation sans culpabiliser.

Soutenir une personne suicidaire peut entraîner de la détresse chez les personnes aidantes. Il faut demeurer vigilant et prendre soin de soi si cela arrive.

Si la personne n’arrive pas à trouver de raisons de vivre, c’est un signal d’alarme important. Il serait préférable d’envisager un appel à une ressource comme le Centre de prévention du suicide de Lanaudière.

Les réponses obtenues quand on aborde les raisons de vivre peuvent être surprenantes. Il est possible, et normal, que la première réponse de la personne qui vous inquiète soit « je ne sais pas ». Pas de panique, il faut être patient et lui laisser le temps d’y réfléchir. Un piège à éviter ? Tenir une raison de vivre pour acquise, par exemple, penser que les enfants sont automatiquement une raison de vivre solide pour la personne.

Vous pourriez dire :

  • Qui a besoin que tu restes en vie ?
  • Parle-moi d’un moment où tu as su qu’on avait besoin de toi.
  • Raconte-moi un souvenir de tes enfants (ce souvenir pourrait également être lié aux animaux domestiques, à ses lectures, à ses films préférés, etc.).

Vous pourriez dire :

« C’est grâce à toi si j’ai réussi à faire ceci ou appris cela. »
« Je ne veux pas que tu te suicides. »
« Je veux que tu m’en parles quand tu vas mal. »
« Je veux t’aider à aller chercher de l’aide. »

Cette avenue ne plaît à personne, mais, rassurez-vous, plusieurs actions peuvent être entreprises avant d’en arriver là. Toutefois, bien que cela soit peu fréquent, il arrive que le recours aux mesures d’urgence, donc un appel au 911, soit la meilleure option. Lorsque la personne a posé un geste suicidaire ou qu’elle est de toute évidence sur le point de le faire, les services d’urgence sont souvent les mieux placés pour assurer sa sécurité.

Les personnes suicidaires croient très souvent, à tort, que leur suicide serait une libération pour les autres. Bon nombre d’entre elles ne parlent pas de leur détresse avec leurs proches de peur de les inquiéter « pour rien » ou pour ne pas les déranger. Pourtant, être bien entouré et se sentir supporté par ses proches aident à affronter les difficultés. Aussi, les personnes suicidaires vont parfois chercher de l’aide professionnelle après que leurs proches aient insisté, avec bienveillance, pour qu’elles le fassent. Rassurer la personne en lui disant qu’elle est importante pour vous peut donc faire toute la différence.

Pour vous aider à diminuer le risque en ce qui a trait aux armes à feu, nous vous suggérons de consulter le site de la Sûreté du Québec, disponible en cliquant ici.

Il est toujours possible de donner le numéro de téléphone de la ligne québécoise d’intervention en prévention du suicide, le 1 866 APPELLE (1 866 277-3553), à la personne en détresse ou encore d’appeler avec elle. Il est aussi fortement recommandé d’enregistrer ce numéro dans son téléphone pour lui permettre d’y accéder rapidement en cas de besoin. En tout temps, partout au Québec, un intervenant formé aux meilleures pratiques en prévention du suicide pourra intervenir autant avec la personne suicidaire qu’avec son entourage. Ainsi, vous vous assurez que la personne ait accès à de l’aide s’il vous est difficile de la soutenir.

Emballez les cordes, couteaux et autres objets dans plusieurs épaisseurs de papier et de ruban gommé très résistant (de type Duct Tape), puis rangez-les dans un endroit difficilement accessible comme le haut d’une armoire ou derrière une pile d’objets difficiles à déplacer au sous-sol ou dans une remise.

Faites appel à un membre de votre entourage chez qui vous pourriez entreposer ces objets.

Si la personne suicidaire prend des médicaments, laissez-lui, chaque jour, sa dose quotidienne et conservez le reste de sa médication en lieu sûr pour lui en limiter l’accès.

Si la personne doit utiliser un véhicule pour accéder au moyen envisagé pour s’enlever la vie, retirez-lui temporairement les clés de ce véhicule.

Connaître le moyen choisi par la personne permet de le rendre inaccessible le temps que la crise passe pour diminuer le risque d’un passage à l’acte suicidaire. En empêchant la personne d’atteindre ce moyen, on diminue le risque de passage à l’acte et on augmente les chances qu’elle demande de l’aide. Il est cependant préférable de restreindre l’accès au moyen avec la collaboration de la personne suicidaire. Le fait de contribuer elle-même à assurer sa sécurité peut augmenter son sentiment de compétence et son estime de soi.

Il peut être difficile, voire impossible, de retirer tous les objets dangereux présents dans l’environnement de la personne. Le but est d’en compliquer l’accès dans les moments où le risque est plus grand pour gagner du temps et éviter le passage à l’acte.

Parler du suicide ne donne pas l’idée de s’enlever la vie. Parce que la réponse peut faire mal, il peut être difficile de demander à un être cher s’il pense à mourir. Aborder le sujet permet d’en avoir le cœur net et d’entreprendre rapidement les démarches nécessaires pour aider la personne. Se faire demander directement si elle pense au suicide pourrait aussi la rassurer et l’aider à réaliser que quelqu’un se soucie de son bien-être.

Voici quelques exemples de questions que pourrait poser un intervenant en prévention du suicide pour estimer le danger :

  • La personne qui vous inquiète a-t-elle déjà fait des tentatives de suicide ?
  • Dort-elle bien ? Mange-t-elle bien ?
  • Consomme-t-elle de la drogue ou de l’alcool ?
  • Est-elle impulsive ?

L’intervenant vous aidera à trouver les bons mots et vous suggérera peut-être des organismes pouvant vous soutenir. Il vérifiera auprès de vous ce qui a été fait ou ce qui pourrait l’être. Celui-ci pourrait aussi proposer de parler directement à la personne suicidaire.

Saviez-vous qu’il existe une loi d’exception pour assurer la sécurité d’une personne sur le point de passer à l’acte qui refuse l’aide ?

Il s’agit de la Loi sur la protection des personnes dont l’état mental présente un danger pour elles-mêmes ou pour autrui (Chapitre P-38.001). Plus communément appelée la loi P-38, celle-ci est une loi complexe. Pour en savoir davantage, visiter le site Internet de l’Association lavalloise de parents et amis pour le bien-être mental.

En cas de besoin, les centres de prévention du suicide offrent des services de soutien à l’entourage de la personne qui a fait une tentative de suicide. Pour obtenir de l’aide immédiate, joignez le centre de prévention du suicide de votre région au 1 866 APPELLE (1 866 277-3553). 

Certains centres de prévention du suicide ne sont pas mandataires de cette ligne. Consultez le bottin des ressources du Regroupement des centres de prévention du suicide du Québec pour joindre directement celui de votre région.

C’est définitivement une avenue à essayer, les résultats sont parfois surprenants.

Il est parfois difficile de déterminer si le moment est venu de faire appel au 911. N’hésitez pas à joindre le Centre de prévention du suicide de Lanaudière, ou le centre de votre région, au 1 866 APPELLE (1 866 277-3553) pour vous aider à prendre la décision.

Certains centres de prévention du suicide ne sont pas mandataires de cette ligne. Consultez le bottin des ressources du Regroupement des centres de prévention du suicide du Québec pour joindre directement celui de votre région.

Bravo ! La décision de joindre les services d’urgence n’est pas toujours facile à prendre.

La ligne d’intervention en prévention du suicide 1 866 APPELLE (1 866 277-3553) existe aussi pour l’entourage de personnes suicidaires, n’hésitez pas à la joindre.

Vous pouvez rappeler en tout temps pour du soutien supplémentaire. Le Centre de prévention du suicide de Lanaudière peut, quand la situation s’y prête, offrir de rencontrer un petit groupe de proches inquiets pour la personne suicidaire.

Le premier pas est peut-être de réfléchir à vos limites, dans le but de préserver votre équilibre et d’être en mesure d’offrir votre aide tout au long de cette période difficile.

Bravo ! Il faut beaucoup de courage pour établir nos limites, encore plus auprès d’une personne de notre entourage qui est suicidaire.

C’est super ! Parler avec la personne de ses raisons de vivre peut favoriser l’espoir. Si la personne affirme n’en avoir aucune, contactez le 1 866 APPELLE (1 866 277-3553) pour obtenir du soutien.

Vous pourriez nommer :

  • le moyen choisi pour se suicider et l’accessibilité à celui-ci ;
  • l’endroit où la personne compte se suicider et celui où elle se trouve en ce moment.

Contrairement à ce qu’on peut penser, démontrer par des paroles ou des gestes simples l’importance que la personne a pour nous peut avoir un impact significatif.

Bravo, cela a probablement eu un impact significatif  ! Continuez à démontrer à la personne qu’elle est importante pour vous, par des paroles ou des gestes, si petits soient-ils.

S’il vous est trop difficile d’aborder le sujet, cherchez un proche qui peut le faire ou suggérez à la personne qui vous inquiète d’appeler le 1 866 APPELLE (1 866-277-3553) avec vous.

Vous avez maintenant une idée plus claire de la situation et pouvez penser aux actions à entreprendre. Pour vous aider à les déterminer, vous pouvez joindre le 1 866 APPELLE (1 866 277-3553) en tout temps.

Il est important d’inclure la personne qui a fait la tentative de suicide dans l’élaboration du plan d’action visant à la protéger. Ainsi, en vue de sa sortie de l’hôpital, vous pourriez demander à la personne :

  • Comment elle envisage son retour à la maison ;
  • Ce que vous pourriez faire pour l’aider à assurer sa sécurité, en vous assurant toujours de respecter vos limites personnelles ;
  • Ce qu’elle est prête à faire pour se rétablir. Cette question est la plus importante.

La période suicidaire peut durer un certain temps et revenir à plusieurs reprises. Lorsque cela se produit, il arrive que les personnes accompagnant un proche suicidaire vivent du découragement et soient de moins en moins motivées à aider.

Avant de baisser les bras et de laisser la personne suicidaire seule, il est important d’aller chercher de l’aide. Le centre de prévention du suicide de votre région offre du soutien aux proches dans votre situation. Si la personne est atteinte d’un problème de santé mentale, les organismes membres de la Fédération des familles et amis de la personne atteinte de maladie mentale (FFAPAMM) pourront aussi vous soutenir. Pour connaître ces ressources, cliquer ici

Le fait d’avoir déjà fait une tentative de suicide par le passé est l’un des facteurs de risque de décès par suicide les plus importants. Près du quart des personnes qui s’enlèvent la vie ont fait une tentative de suicide dans l’année précédant leur décès.

Parfois, la peur d’aggraver les choses ou de briser le lien de confiance peut nous empêcher d’agir et même nous paralyser. En apportant votre soutien à la personne suicidaire, vous lui démontrez votre détermination et votre volonté de l’aider. Vos craintes peuvent cependant être un signe de la nécessité d’agir avec prudence. Pour ce faire, n’agissez pas seul. Cherchez conseil auprès d’une personne de confiance ou d’un intervenant.